Ca plane pour lui
Au moment où Nicolas Sarközi nous appelle à nous serrer la ceinture, le journal réunionnais « Clicanoo » révèle le scandale du dernier voyage présidentiel à La Réunion.
Manifestement Sarközi n’aime pas se priver.
En effet, les 18 et 19 janvier 2010, le Chef de l’Etat avait décidé d’aller présenter ses vœux dans nos lointains départements, à La Réunion. lien
L’information est reprise par « l’observatoire des subventions », et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas flatteuse pour Sarközi.
Ce sont 3 journalistes de « Clicanoo » qui ont enquêté pour découvrir les détails de ce voyage luxueux.
L’un est allé compter le nombre d’appareils mobilisés, et le nombre de personnes transportées.
Un autre est allé enquêter dans l’hôtel qui recevait les invités, en se renseignant sur le tarif des chambres, et sur le nombre de chambres réservées.
Un autre enfin s’est rendu à la mairie de Saint-Denis pour connaître le tarif de location de la salle où devait se tenir la cérémonie, et sur les frais supplémentaires qu’il fallait ajouter : la clim, la sono, les éclairages, et le reste.
Le rédacteur en chef de ce journal affirme :
« D’une manière générale, nous avons fait notre calcul en nous basant sur les tarifs les plus bas. Nous avons donc minoré le coût de la visite. Nous nous sommes appuyés sur des chiffres précis et des données bien réelles. Ce chiffre n’est pas une invention de l’esprit. C’est un calcul objectif, sans jugement (…) Nous avions auparavant interrogé l’Elysée, mais il n’a pas répondu, idem pour la Préfecture ». lien
Pour aller présenter ses vœux aux réunionnais, le Chef de l’Etat a dépensé 815 000 € pour son transport.
Comment en est-on arrivé à une telle addition ?
4 avions ont été mobilisés : l’avion présidentiel bien sur, avec sa cafetière à 25 000 €, sa douche, sa chambre présidentielle, doté d’un lit de 2m sur 2m « double king size », son salon, son centre médical, sa salle de communication, la cabine des accompagnateurs (on se souvient que son AirBus a couté aux contribuables 176 millions d’euros) lien
Il y avait une deuxième Airbus pour emmener sa délégation et les journalistes, un Falcon 50 vide au cas où…et un autre avion, un A310 pour le reste de la délégation et des journalistes.
Rappelons que l’heure de vol de l’Airbus présidentiel revient à 20 000 € ( lien ) et qu’il faut ~10 heures pour joindre Paris et La Réunion.
Sur cette vidéo, on peut voir l’arrivée du convoi présidentiel, avec « Marseillaise » de rigueur, et petits drapeaux bleus blancs rouges, qui avaient manifestement été distribués à la foule obéissante.
Malgré cet accueil très « spontané », on notait la présence des nombreux cranes rasés des services de sécurité…
Il y a heureusement des bains de foules plus récréatifs, comme celui-ci.
Qui dit discours dit fatalement petits fours et buffet : celui-ci, sans compter les boissons, a couté aux contribuables français 23 000 €.
Pour la réussite d’un tel évènement, il fallait bien sur des invités. Le Chef de l’Etat a demandé à la préfecture réunionnaise d’envoyer 10 000 invitations personnalisées aux fonctionnaires, chefs d’entreprises, commerçants, et autres personnalités.
La facture s’est montée à 17 000 €.
Naturellement, il fallait une belle salle pour contenir tout ce beau monde. lien
Elle a été louée 17 000 € auxquels il faudra ajouter les jeux de lumière, la sonorisation, les frais de personnel, le nettoyage.
Afin de ne pas trop transpirer, notre nimpérial président a réclamé qu’une climatisation soit installée sous l’estrade sur laquelle il devait donner ses vœux.
Cout de la clim : 50 000 €.
Puis, comme le président et sa cour avait décidé d’y passer 24 h, il a fallu loger tout ce beau monde.
L’hôtel le plus beau a été choisi, un 4 étoiles : le Palm Hôtel & Spa de Petite-Ile, et 55 chambres ont été réservées pour 55 personnes, dont les ministres, les conseillers, le personnel de sécurité, les chefs d’entreprise. Coût de l’hôtel, sans les extras, 13 000 €.
Quel autre hôtel aurait pu être choisi ?
Le tarif des 32 chambres supérieures, de 34 mètre carrés chacune, est de 290 €.
Les 16 chambres luxes, dotées d’un salon intérieur, avec vue sur l’océan coûtent 330 €.
Les 14 « suites junior » de 55 mètres carrés sont à 370 €.
Quand aux 3 suites lodges possédant chacune un spa individuel sur une varangue surplombant la plage, il faut compter 630 €.
La direction de l’hôtel promet « des moments de plaisirs inoubliables, avec hammam, bassin d’eau à remous, cascade d’eau fraiche, salles de massage, paillote de massage-bain de fleurs, soins de bien-être parmi lesquels bain de fleurs exotiques aux huiles essentielles, gommage à l’Or blanc de Saint-Leu, massage aux pierres semi précieuses »…lien
Nul ne doute quel aura été le choix de notre « économe » président.
Il faut ajouter à cette petite facture les frais concernant les renforts de police, de gendarmerie, qui ce sont montés à 688 000 €. lien
Le total du voyage a couté aux contribuables français 1,6 millions €. lien
Lorsque le journal réunionnais a publié cette information, les réactions ont été vives, et provoqué un débat sur « Radio Freedom », la première radio de l’Ile.
Pour que la fête soit complète, Sarközy s’est arrêté sur le retour à Djibouti, pour aller serrer quelques mains. lien
En France, l’information est passé quasi inaperçue, et « le Post » a questionné les services de la Présidence de la République, lesquels n’ont pas daigné répondre. lien
Pour la petite histoire, c’est justement à La Réunion en février 2007 que le candidat Sarközi avait déclaré :
« Je serais un président comme Louis de Funès dans le Grand restaurant : servile avec les puissants et ignobles avec les faibles ». lien
Voilà au moins une promesse qui a été tenue. Cette année, Sarkozy s’est rendu aux Antilles pour présenter ses voeux, et on espère qu’il n’aura pas dépensé autant, mais rien n’a filtré sur les détails du voyage, en ce qui concerne les dépenses »
On le voit, la crise n’est pas la même pour tout le monde, et pendant que les Français ont du se contenter de promesses, n’ayant eu pour le SMIC en 2011 qu’un simple réajustement par rapport à l’augmentation du cout de la vie, (lien)
4,6 millions de chômeurs, chiffre officiel à ce jour. Ils étaient 2,4 millions à être privés d’emploi en 2006. lien
Alors comment ne pas qualifier d’échec la politique menée depuis son accession au pouvoir par Nicolas Sarközi ?
Que dire par exemple de l’augmentation des frais de carte de séjour des étrangers en situation régulière : le renouvellement annuel ou la délivrance d’un duplicata est passé de 70 € à 110 €. Cette mesure inique vient d’être prise très discrètement dans l’indifférence générale. lien
En attendant, en France ils sont de plus en plus nombreux à mourir dans la rue.
Sur le site « morts dans la rue », on apprend qu’entre 1998 et 2007 ils ont été 1038 a laisser leur vie sur un coin de trottoir, soit 103 par année.
En 2007, date de l’élection présidentielle, ils ont été 243 à mourir de froid dans la rue.
En 2008, le chiffre s’est élevé à 390.
En 2009, il a été de 405, et alors que nous ne sommes qu’à la moitié de l’hiver, à ce jour, le chiffre de 398 morts dans la rue vient d’être atteint. lien
Pourtant, le 18 décembre 2006 à Charleville-Mézières il avait promis :
« Je veux, si je suis élu président de la République que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid». lien
On voit le chemin qui a été parcouru.
En attendant la dette publique française continue de grimper, et elle a atteint les 1700 milliards € fin 2010 comme on peut le constater en temps réel sur ce lien.
Elle est passée de 4% du PIB au moment de l’élection de Sarközi en 2007 à plus de 8% de ce PIB fin 2010.
Çà n’a pas empêché le Chef de l’Etat d’acquérir depuis 2007, 4 sous-marins atomiques, pour un total d’un peu plus de 24 milliards d’euros. lien
Depuis 2007, le total consacré aux dépenses militaires est de plus de 100 milliards d’euros. lien
Alors bien sur, Sarközi tape de ses petits poings énervés sur la table, lors des G20, des G8, ou à Davos, affirmant sa volonté de « moraliser le capitalisme » sachant bien que çà n’aboutira pas, puisque la Chine et les USA opposent leur droit de véto.
Par contre au niveau Européen, tous sont d’accord pour une telle mesure…sauf la France.
C’est ce que nous a appris le 29 janvier, Karima Delli, la jeune député écologiste européenne sur France Culture.
Ce qui est une situation pour le moins paradoxale que l’on essaye de comprendre.
Mais le plus surprenant de tout çà, ce sont les 35% de nos concitoyens qui ont encore une opinion favorable sur l’action du président de la République. lien
Comme dit souvent mon vieil ami africain : «Les hommes sont comme la publicité, il ne faut jamais croire ce qu’ils nous disent ».
L’image illustrant l’article provient de « youyou29.over-blog.com »
Excellent article.
M’autorisez-vous à le copier, entièrement ou par passages, en citant mes sources, pour diffusion?
Merci pour votre travail.
copyleft
mais bien sur,
j’en suis même très honoré,
en fait c’est le but: qu’il soit utilisé, repris, par le plus grand nombre, tant ce scandale m’a écoeuré,
quand votre article sera pret, envoyez moi le
et très bonne journée.
🙂
J’ai, moi aussi, repris le lien dans un de mes articles sur mon blog où je ne rougis plus de me présenter comme « révolutionnaire » du centre.
Quand je pense qu’un ex-habitué de ces lieux (un peintre…) me déclarait ringard avec mes idées de révolution alors que je n’étais qu’un précurseur. Il ferait mieux de m’écouter plus souvent.
Note:
L’article semble avoir été retiré d’Agoravox.
Pour des raisons qui nous ne connaissons pas.
Alors, bienvenue Olivier.
J’ignore si c’est une forme de censure. On affiche, erreur 404.
gaetan
ils m’ont fait savoir que je m’étais trompé
que çà serait passé en janvier 2010!
ce que je ne crois pas, vu que l’airbus présidentiel n’était pas encore en service,
et même si c’était le cas, et que çà se soit passé un an auparavant, çà n’enlève pas grand chose au scandale…
je vais enqueter.
😉
Shawford,
Non, les articles d’Olivier entre toujours en double.
Nous en gardons un pour la section Hexagone, l’autre pour les pages centrales.
Le problème ici, c’est que l’article a disparu d’Agoravox et qu’il faudrait le remonter entièrement dans la colonne.
Comme nous en avons beaucoup à traiter, nous allons, pour cette fois, nous contenter d’un et de le glisser dans l’autre colonne quand il aura « terminé sa vie » au centre de CP.
Bonne journée!
Olivier,
Le scandale demeure… Et la France doit payer encore…
Air Sarko One.
On va en faire : Air Sarcasme One.
🙂
merci de ton aide, Gaetan,
j’en profite pour donner de l’info sur la situation algérienne:
le lien pour découvrir ce qui se prépare le 12 février:
http://www.facebook.com/group.php?gid=139400616073241
ils donnent un sacré exemple à notre pays!
et a bien d’autres.
(Re)-bonjour Olivier,
l’article est 0 fois sur AV, 2 fois sur Centpapiers.
Mesure de compensation?
Pour ce que j’avais à dire, c’est donc là : http://www.centpapiers.com/ca-plane-pour-lui-2/58476/comment-page-1#comment-20412 😉
Voilà, Shawford,
J’ai transféré votre commentaire ici.
_________________________
Bonjour Olivier,
juste heureux de pouvoir venir constater que cet article est ici publié alors qu’il apparaîtrait qu’il a été retiré d’Agoravox.
je l’ai lu ce matin et l’avais encore dans un onglet ouvert. j’ai ensuite eu un joli erreur 404 en rechargeant la page.
Vous devriez informer vos lecteurs agoravoxiens du lieu où l’on peut toujours le consulter. 🙂
Merci Gaëtan, vous m’avez ainsi bien remonté 🙂 😉
Mr Olivier Cabanel,
Votre article est en partie incorrect. Il y a déjà un petit détail qui est inexact : le « nom propre » du Président de la République française Nicolas Sarkozy, ne s’écrit pas de la façon suivante : (Sarkösi), mais comme suit : (Sarkosy), il n’y a pas de tréma sur la lettre « o » et un « y » à la place d’un « i », ou alors il fallait écrire (Sarközy de Nagy-Bocsa). Donc, si vous n’êtes pas fidèle dans les petites choses, comment pouvez-vous être fidèle dans les grandes ? Je me permettrai dès lors de douter de vos (grands) calculs vis-à-vis de vos (petites) écritures.
Sachez premièrement, pour votre information, que cet avion présidentiel « ne coûte pas au contribuable », mais « il appartient à la France » : Nous avons ici une approche linguistique différente de la vôtre.
Deuxièmement, l’avion présidentiel est arrivé le Lundi 18 Janvier 2011 à 20h00 en provenance de Mayotte pour atterrir à l’aéroport de Pierrefonds à Saint-Pierre de la Réunion, et le Mardi à 19h00 il s’envole vers Djibouti pour faire escale à 23h10. Ce qui fait diviser obligatoirement vos propres calculs au minimum par trois (Mayotte / Réunion / Djibouti).
Troisièmement, il y a toujours des retombées financières pour les pays, les régions et les départements qui accueillent le Président de la République. Il ne se déplace jamais sans apporter sa contribution. Il semble que vous avez « zapper » plusieurs choses, et notamment la ferme photovoltaïque d’AKUO à Saint-Pierre qui permettra d’éviter l’émission de 2.000 tonnes de CO2 par an. Ce projet constitue l’un des chantiers du projet GERRI (Grenelle de l’Environnement à la Réunion Réussir l’Innovation) qui doit faire de la Réunion la région européenne la plus en pointe dans le secteur environnemental, et de devenir le premier territoire au monde à atteindre l’autonomie énergétique à l’horizon 2030.
Quatrièmement, la conduite d’une nation n’est pas uniquement une question d’argent, il y a un impact diplomatique et humain qui n’est pas chiffrable et que vous semblez ne pas saisir.
Si votre article reste fidèle à votre ligne politique, il s’éloigne néanmoins d’une objectivité réaliste.
Jean Croissant.
jean croissant
tout d’abord concernant l’orthographe de sarközi, je vous rappelle que « les noms propres n’ont pas d’orthographe »,
qu’ensuite, si l’on en croit wikipédia, Nicolas Sarközi de Nagy-Bocsa peut s’écrire avec un tréma sur le o, et avoir un i ou un y.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy
d’ailleurs vous même en apportez la preuve en écrivant « sarkosi » avec un S.
relisez vous bien.
ensuite, si on en reste au chapitre de l’orthographe, votre chouchou semble aussi fâché avec celle ci.
cet article paru dans « le parisien » en fait un tour d’horizon.
http://www.leparisien.fr/politique/sarkozy-malmene-le-francais-22-03-2009-450547.php
donc si je reprends votre argumentaire, « si vous n’êtes pas fidèle dans les petites choses, comment pouvez vous être fidèle dans les grandes »
ceci dit, je pense que vous faites une mauvaise utilisation du mot fidèle.
🙂
ensuite vous m’apprenez que l’airbus présidentiel ne coute pas au contribuable! :-O
alors dites moi qui paye?
Sarkösi?
permettez moi d’en douter.
le fait qu’il appartienne « à la France » ne me permettra pas pour autant de l’utiliser.
;-(
ensuite, vous évoquez les escales effectuées.
j’essaye de comprendre votre logique?
pensez vous que çà réduit la distance totale effectuée?
j’aurais tendance à croire que çà la rallongerait plutôt.
🙂
puis vous nous faites un beau discours sur « l’indépendance énergétique du pays » grace à la jolie centrale photovoltaïque qui devrait (c’est le futur, n’est-ce pas?) devenir le premier territoire mondial ayant une indépendance énergétique.
çà fait plus de 40 ans que je milite pour la défense de l’environnement, et je suis l’un des trois militants français qui ait lancé « la première centrale photovoltaïque reliée au réseau »
c’est vraiment pas de chance pour vous.
😉
j’en profite donc pour vous annoncer une chose: le photovoltaïque ne produit pas de chaleur, seulement de la lumière.
et il est totalement improductif de faire de la chaleur avec le photovoltaïque.
il faut plutôt s’intéresser à la méthanisation,
à l’éolien, à la géothermie de grande profondeur, et à beaucoup d’autres sources énergétiques renouvelables et non polluantes.
d’ailleurs je ne doute pas un instant que cette ferme photovoltaïque sera crée bientôt, même si l’avion présidentiel n’avait pas atterri à La Réunion.
pour en finir avec cet avion, je vous rappelle qu’il est équipé d’un lit immense de deux metres par deux mètre, ce qui aurait pu permettre au petit président de rentrer après son discours, sans gaspiller autant d’euros au moment ou plusieurs millions de français souffrent de faim, de froid, et sont sans travail.
pour finir avec mon commentaire, vous dites que la question d’argent est subsidiaire.
lorsqu’un pays en est à 1600 milliards de dette, je crois au contraire que la question d’argent est primordiale, sinon je m’inquiète sur votre façon de gérer votre propre budget.
vous évoquez « ma ligne politique ».
j’essaye dans la mesure du possible d’en rester au constat le plus objectif possible, en donnant les liens de ce que j’écris, toutes les preuves possible, et comme vous le savez, la réalité est ce qu’elle est, cruelle et incontournable.
espérant avoir répondu à vos inquiétudes?
🙂
Mr Olivier Cabanel,
Effectivement, il y a une erreur sur mon texte et je rectifie la lettre (z). Je vous demande par ailleurs de remarquer que je vous ai appelé « (Mr) (Olivier Cabanel) » et non « (Olivier Cabanel) ». La thématique que je décris, concernant vos propos, est effectivement : « l’incorrection ». Et je confirme : Vos articles sont en partie incorrects. Sachez Mr Olivier Cabanel, vous qui citez les autres publications du weeb, que « les insultes propagées contre le Président de mon pays » (qu’il soit de gauche ou de droite) ne sont pas « ma tasse de thé ». J’ai donc du mal à vous suivre au sein des lectures de votre connaissance. Avec mes grands regrets, la discussion aurait pu durer plus longtemps, mais je suis obligé de vous quitter, ce sera mes dernières analyses sur ce sujet avec vous. Avec mes salutations tout de même.
Jean Croissant.
Mr Olivier Cabanel,
Effectivement, il y a une erreur sur mon texte et je rectifie la lettre (z). Je vous demande par ailleurs de remarquer que je vous ai appelé « (Mr) (Olivier Cabanel) » et non « (Olivier Cabanel) ». La thématique que je décris, concernant vos propos, est effectivement : « l’incorrection ». Et je confirme : Vos articles sont en partie incorrects. Sachez Mr Olivier Cabanel, vous qui citez les autres publications du weeb, que « les insultes propagées contre le Président de mon pays » (qu’il soit de gauche ou de droite) ne sont pas « ma tasse de thé ». J’ai donc du mal à vous suivre au sein des lectures de votre connaissance. Avec mes grands regrets, la discussion aurait pu durer plus longtemps, mais je suis obligé de vous quitter, ce sera mes dernières analyses sur ce sujet avec vous. Avec mes salutations tout de même. Voici mon texte revu et corrigé :
Mr Olivier Cabanel,
Votre article est en partie incorrect. Il y a déjà un petit détail qui est inexact : le « nom propre » du Président de la République française Nicolas Sarkozy, ne s’écrit pas de la façon suivante : (Sarkösi), mais comme suit : (Sarkozy), il n’y a pas de tréma sur la lettre « o » et un « y » à la place d’un « i », ou alors il fallait écrire (Sarközy de Nagy-Bocsa). Donc, si vous n’êtes pas fidèle dans les petites choses, comment pouvez-vous être fidèle dans les grandes ? Je me permettrai dès lors de douter de vos (grands) calculs vis-à-vis de vos (petites) écritures.
Sachez premièrement, pour votre information, que cet avion présidentiel « ne coûte pas au contribuable », mais « il appartient à la France » : Nous avons ici une approche linguistique différente de la vôtre.
Deuxièmement, l’avion présidentiel est arrivé le Lundi 18 Janvier 2011 à 20h00 en provenance de Mayotte pour atterrir à l’aéroport de Pierrefonds à Saint-Pierre de la Réunion, et le Mardi à 19h00 il s’envole vers Djibouti pour faire escale à 23h10. Ce qui fait diviser obligatoirement vos propres calculs au minimum par trois (Mayotte / Réunion / Djibouti).
Troisièmement, il y a toujours des retombées financières pour les pays, les régions et les départements qui accueillent le Président de la République. Il ne se déplace jamais sans apporter sa contribution. Il semble que vous avez « zapper » plusieurs choses, et notamment la ferme photovoltaïque d’AKUO à Saint-Pierre qui permettra d’éviter l’émission de 2.000 tonnes de CO2 par an. Ce projet constitue l’un des chantiers du projet GERRI (Grenelle de l’Environnement à la Réunion Réussir l’Innovation) qui doit faire de la Réunion la région européenne la plus en pointe dans le secteur environnemental, et de devenir le premier territoire au monde à atteindre l’autonomie énergétique à l’horizon 2030.
Quatrièmement, la conduite d’une nation n’est pas uniquement une question d’argent, il y a un impact diplomatique et humain qui n’est pas chiffrable et que vous semblez ne pas saisir.
Si votre article reste fidèle à votre ligne politique, il s’éloigne néanmoins d’une objectivité réaliste.
Jean Croissant.
cher monsieur jean croissant
j’écris cher, puisque c’est une convenance,
disons une hypocrisie
vous semblez taquin sur les formules,
mais j’aime aller à l’essentiel,
ce que j’observe, c’est votre dérobade.
je n’irais pas vous chercher des poux sur l’orthographe, mais je tiens à vous signaler que le mot web n’a qu’un seul E.
quand on prend la plume pour attaquer un article, on a normalement l’envie de discuter, d’écouter les arguments de l’autre, de les comparer, et lorsque ces arguments font mouche, et vous discréditent, il y a deux attitudes:
on reconnait s’être planté, et c’est le signe d’un caractère droit.
ou bien, on ferme la porte, en trouvant n’importe quel argument.
vous avez choisi la dernière option.
je ne vous juge pas, n’étant moi même pas parfait.
mais je constate.
bonne chance avec l’image que votre miroir reflètera de vous.
ce n’est pas mon problème,
c’est juste peut-être le votre.
🙂
Une chanson pour leurs majestés.
Le despote
février 2nd, 2011
I
Il est usé, fini, rincé,
Sa place elle est dans un musée.
Mais il s’accroche, le despote,
Et il peut compter sur ses potes.
Un vote serait une reddition.
Donc il façonne une transition.
De ses grosses mains de despote.
Et il peut compter sur ses potes.
Refrain :
Magots et magouilles
Tangos et tambouille
Ni vu ni connu je t’embrouille.
II
Il demande à Paris comment faire.
Alliot-Marie a du savoir-faire.
Certes elle a dû savoir faire avant…
Mais c’était il y a bien longtemps.
Elle est usée, finie, rincée,
Sa place elle est dans un musée.
Mais elle s’accroche la cocotte
Et elle peut compter sur ses potes.
Refrain :
Magots et magouilles
Tangos et tambouille
Ni vu ni connu je t’embrouille.
III
Il est usé, fini, rincé,
Sa place elle est dans un musée.
Mais il s’agite, le président.
Et il s’accroche avec les dents.
Il ne fait que remplir les poches
De son clan malgré la bronca.
Il sait qu’il peut compter sur la gauche :
Après lui, ce s’ra Fillon ou DSK…
Refrain :
Magots et magouilles
Tangos et tambouille
Ni vu ni connu je t’embrouille.
Voris Bian
voris,
et c’est sur quelle mélodie?
sinon, bravo, comme d’hab.
😉
Pas encore fait la musique. C’est un texte de ce matin ! Mais mon dernier album est là :
http://www.jamendo.com/fr/album/84598
« Humanitudes » : tout est dans le titre. Juste un peu politique pour madame Huguette.
L’origine du mot Sarkozy
J’ai fait un tour de toile. L’origine du mot -les sources ne sont pas sûres – mais certains y tiennent. Ce serait Charlie Hebdo qui aurait lancé cette «histoire» peu probable. Réfutée, remise en question, jouant sur les mots…
Eh bien, la réponse n’est pas piquée des hanetons.
On apprend d’abord que son nom se prononce « char-kö-sy » en hongrois et
signifie littéralement « dans la boue ». Il proviendrait de la ville
Hongroise de Sarköse, bâtie effectivement sur des marécages, le « y » final
indiquant une origine noble (son nom complet est en fait Sakosy (de)
Nagy-Bocsa)….
Mais ce qui fait le plus marrer les Hongrois interrogés, c’est la
prononciation de son nom à la française : « Sar-ko-sy ». En effet, le phonème
« Sar » signifie « merde » en hongrois (qui s’écrit en fait « szar » ).
Et l’on apprend que « Sarkosy », prononcé à la française, signifie
littéralement « dans la merde » en hongrois…
Si c’est faux, maintenant c’est vrai.
____
On s’amuse un peu sur le roi de France… 🙂
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2009/11/24/sarko-et-ses-hemorroides/
Gaetan
c’est tout à fait vrai,
il y a quelques mois, j’avais fais un article sur le sujet,
en fait, ce mot désigne le limon déposé par le fleuve, dans ses méandres, mais par déformation,on est passé de limon, à boues…
donc ce serait « tas de boue »
ce qui n’est pas si éloigné de « tas de merde »
je vais essayer de retrouver mon article, et je le rajouterais en lien.
😉
Olivier,
Si un jour tu le trouves, j’aimerais voir…
🙂